Cette rubrique propose une introduction des faits en amont de la période de la résistance française dans les Ardennes du 14 mai au 11 juin 1940. L’introduction se compose de sept chapitres :
– De 1919 à 1939
– La stratégie
– La guerre et l’attente 1939 – 1940
– 10 et 11 mai : leurre au Nord, Panzer au Sud
– Sedan, la percée
– Le jour décisif : 14 mai
– La course à la mer
Le 10 mai 1940, l’armée allemande engage sa force de frappe (ses divisions blindées autonomes) pour encercler l’armée du Nord (Anglais et Belges compris). La rapidité de sa progression (6 jours pour atteindre la mer !) tronçonne les unités françaises du secteur.
Et le bombardement systématique des gares, carrefours, convois, gêne considérablement la montée des renforts.
Pendant ce temps, de nombreuses divisions françaises attendent derrière la Ligne Maginot. Elles seront finalement attaquées par l’arrière et encerclées à la mi-juin.
Entre les deux se trouve une zone de violents combats quasi permanents : à Inor, forêt du Dieulet, Sommauthe, Oches, Stonne, Tannay, Le Chesne, Semuy, Attigny, Thugny Trugny, Rethel, Château-Porcien, Asfeld.
De nombreuses divisions allemandes chercheront à percer mais elles sont partout repoussées, y compris le prestigieux Régiment d’Elite Grossdeutschland et la 10° PanzerDivision à Stonne. C’est avec le retour des Panzerdivisionen après la chute de Dunkerque que la percée se fait les 9 et 10 juin à Château Porcien et que l’encerclement des armées du Nord-Est est assuré.
C’est alors que s’engagent des combats de résistance sur toute cette ligne.